Anmarie Leon.
Parisienne pendant une vingtaine d’années, j’ai fait des études d’art graphique dans le quartier du faubourg Saint Antoine ou tous les passages regorgeaient d’artisans d’art. Cette expérience est pour moi à l’origine de mon parcours créatif. Habitée par la sculpture depuis toujours, j’ai commencé par faire des centaines de têtes . L’accumulation a toujours été mon fil conducteur influencée par les artistes du nouveau réalisme des années 1960 comme Arman avec ses accumulations ,les repas de Spoerri, ses tableaux pièges qui renvoient à une image de profusion. Je me suis ensuite mise à ramasser des canettes rouillées sur un parking, écrasées par les voitures pour en faire des tableaux. Je récupère aussi des objets que j’amasse et range par catégorie et couleurs Ils sont ensuite fixés ,cloués ou collés sur un mat en bois ou en métal, un genre de trophée ou de totem puis colorés soit avec une peinture pour carrosserie soit à la bombe, C’est ma façon de faire ma révolution.